Par les temps qui courent
C’est sous ce titre qu’Aimé Eyengué propose une réflexion poétique sur la «fleuvitude» : dans un monde où les réfugiés fuient massivement par la mer la situation intolérable de leurs pays…
Aimé Eyengué est Docteur en Sciences sociales et diplômé en Sciences Politiques. Spécialiste en Modes de vie, il s’intéresse à l’action politique et ses incidences sur le devenir des nations et l’action des peuples sur le devenir de l’action politique. Initiateur de la célébration des 60 ans de la littérature congolaise (1953-2013) et du Salon du livre de Brazzaville depuis 2013, il est auteur de plusieurs ouvrages, dont Le Conseiller du Prince, pour Un Prince de la Paix (L’Harmattan, 2009) et l’Anthologie des 60 ans de la Littérature congolaise – Noces de diamant (dir., L’Harmattan, 2015).
Notre fleuve est tout le bassin du temps
Et sa Fleuvitude est l’arborescence du temps…
Comme sa longévité t’apprend l’endurance
Elle t’apprend à refuser le mal
Les difformes formes abâtardies du temps
Pour blâmer l’abâtardissement du temps
Face aux vents contraires du temps(Par les temps qui courent, p. 27)